Le sgraffito


Un mot italien graffiare, signifiant « griffer ».

L’origine

Une décoration murale, généralement en camaïeu, obtenue en imprégnant la surface de couleur, puis en l'enduisant d'un mortier blanc que l'on grattera et incisera pour faire apparaître la couleur sous-jacente suivant le dessin voulu.






Le sgraffito a été très utilisé depuis l'époque Baroque (milieu du 16ème siècle) et surtout à l'époque Art Déco ( vers 1920), à Nancy ou à Nice, et dans bien d’autres villes Européennes. Cette technique fut très vite oubliée. (Source Wikipédia)







Le sgraffito et la poterie


En Corée, surtout pendant la période Joseon (1392-1910), aux 15ème et 16ème siècles, un
procédé analogue au sgraffite consiste, sur un vase en argile d'un gris moyen, à enduire celui-ci d'un engobe clair, puis à inciser celui-ci d'un motif et à le faire se dégager sur le fond gris en décapant le fond gris de l'argile par un grattage délicat. La pièce est ensuite cuite et recouverte d'une glaçure et passe à nouveau au four.

L’association des engobes colorés, du pinceau et du sgraffito aboutit à un bel effet.



La technique

Sur une poterie à consistance « cuir », (pas en terre chamottée), recouvrir d’une terre liquide d’une autre couleur (sigillée) ou d’un engobe (mélange de terre et d’oxydes métalliques).

Posez 3 à 4 couches de couleur assez fines, avec une brosse large à poil doux (éviter les pinceaux en acrylique).

Dessinez le motif en incisant dans l’épaisseur d’engobe avec l’outil  de votre choix, aiguille fine, stylets, crayon, etc…

Ensuite, la pièce peut-être tout simplement polie ou émaillée (après une première cuisson biscuit). 

Remarque : ne pas polir la pièce si vous souhaitez l’émailler.




La technique en vidéo


Une assiette
Un bol
Un peu plus complexe : Un vase

Juste pour la dextérité du graveur : Un autre bol